Quelques pistes pour que le Monde d’Après ne ressemble pas au monde d’Avant…
(Dossier réalisé à l’aide d’articles de POLITIS n°1603 https://www.politis.fr/)
Les 10 entreprises les plus polluantes du CAC 40 : Arcelor Mittal, BNP Paribas, Crédit Agricole, Engie, Michelin, PSA, Renault, Société Générale, Total, Veolia environnement. D’après les calculs de l’ONG et les données disponibles, ces dix mastodontes de l’économie française ont émis 3,1 milliards de tonnes de CO2 et versé près de 20 milliards d’euros de dividendes en 2018.
Selon l’Observatoire national de la précarité énergétique, 5,8 millions de ménages seraient concernés en France. « Pourtant, la rénovation de ces passoires thermiques, c’est tout bénef! Sur le plan économique, cela stimule de l’activité, notamment dans des tissus de PME, d’artisans pouvant ainsi relancer l’économie locale ; sur le plan social, car ces travaux améliorent le confort des gens, permettent de diminuer les factures sur le long terme ; et sur le plan environnemental, en réduisant de façon importante les émissions de G.E.S. D’ailleurs, tous les scénarios de neutralité carbone intègrent la rénovation massive et ambitieuse des bâtiments »
Les acteurs de l’économie circulaire plaident pour la fin d’une « société du tout-jetable » et pour que « l’allongement de la durée de vie de nos produits soit au cœur de cette relance écologique ». L’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP https://www.halteobsolescence.org/) insiste sur deux axes d’action d’urgence pour enclencher ce cercle vertueux : soutenir les structures de réemploi solidaire (ressourceries, bricothèques...) et financer le secteur de la réparation, qui concerne aujourd’hui 85 000 entreprises, emploie plus de 150 000 personnes pour un chiffre d’affaires total d’un peu moins de 45 milliards d’euros
Pour l’association La Traverse,( https://latraverse.wixsite.com/latraverse) dont la spécialité est l’accompagnement de proximité dans une transition écologique et sociale, « il est crucial de réinvestir les campagnes, les rendre à nouveau viables et désirables ». Mais l’un des obstacles majeurs se niche dans les politiques d’attractivité des métropoles : « Elles concentrent tout, y compris les subventions, et leur organisation n’est pas résiliente, notamment en raison de leur dépendance à des circuits mondialisés, complexes et fondés sur les énergies fossiles. »
Une enveloppe de 20 milliards d’euros a été octroyée via l’Agence des participations de l’État aux entreprises considérées comme les fleurons industriels français à sauver. Certains parlementaires et ONG s’inquiètent car aucune condition de réduction de l’empreinte écologique de ces entreprises polluantes n’est mentionnée. Pour Meike Fink, responsable de la transition climatique juste au sein du Réseau action climat (https://reseauactionclimat.org/) , « c’est un symbole montrant qu’il est possible de mettre sur la table beaucoup d’argent sans se soucier de l’impact écologique